"Formes de référence dans les mathématiques grecques"
La preuve d’une proposition mathématique se fonde soit sur des résultats acquis, soit sur des passages établis à l’intérieur de la même preuve. Le style mathématique grec antique avait développé un système très sophistiqué de structures anaphoriques, qui agissaient à plusieurs niveaux grammaticaux et syntaxiques. L’exposé en donnera une vue panoramique, en prenant comme base des théorèmes des Éléments d’Euclide. Les structures présentées seront :
1) Les formes des renvois explicites à des propositions précédentes.
2) Les structures anaphoriques qui agissent à l’intérieur d’une démonstration; signification et usage de l'article comme unité linguistique anaphorique “de courte portée” fondamentale.
3) La présence ou absence de déictiques, notamment des pronoms démonstratifs.
4) La signification et l’usage des lettres pour désigner des objets mathématiques. On essayera de clarifier le mode de référence au diagramme qui en découle.
5) La signification et l’usage des numéraux ordinaux comme variables, à comparer avec la pratique stoïcienne d’emploi des numéraux ordinaux comme abbréviations.
6) La structure conditionnelle ou déclarative des énoncés. Ces formes sont capables d’exprimer la généralité mathématique sans qu’il faille introduire des quantificateurs; on comparera ces structures avec les conditionnels indéfinis stoïciens.
...à mercredi !
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