mercredi 2 juillet 2008

Petit Bilan !

Grâce à l’active participation de tous, le séminaire ‘référence’ a été une belle réussite !

Nous avons eu la chance d’accueillir et de débattre avec de nombreux chercheurs :

- Dans notre université (15 interventions au total ^_^), ce qui a permis la continuation de collaborations non seulement entre les membres du groupe Pragmatisme Dialogique, mais également avec des chercheurs venant d’autres disciplines, comme la psychologie ou la linguistique ;

- Et dans d’autres universités. Dans l’ordre d’apparition, sont venus des chercheurs des universités de Manheim, de Saarbrücken, de Melbourne&StAndrews, de Helsinki, de l’IHPST (pas moins de 4 interventions), de Paris 4 et du MIT de Boston. Là encore des collaborations à la clé !

Nous avons décidé de reconduire l’année à venir le concept de ce séminaire, qui je le rappelle était d’offrir la possibilité de se retrouver autour d’une même notion afin de pouvoir confronter différentes approches qui sont la conséquence de problématiques profondes communes.

Notre désir est de poursuivre cette dynamique en l’étendant toujours davantage aux approches des autres disciplines, conformément au projet encyclopédique de l’unité de la science porté par Shahid Rahman, co-éditeur avec John Symons de la série LEUS (Logic Epistemology and the Unity of Science). Cette année, les discours de la logique philosophique et de la linguistique se sont régulièrement nourri l'un de l'autre ainsi que, de manière ponctuelle, celui de la psychologie et de l’histoire des sciences. L’année qui vient, nous espérons ouvrir un dialogue avec davantage d’autres approches.

C’est pourquoi je vous invite à venir consulter ce carrefour : plus de renseignement quant au thème choisi dans les jours qui viennent ! Restez informés ! ^_^

…et un très beau début d’été à tous !!

vendredi 20 juin 2008

Séance du 25 juin

Le mercredi 25 juin, notre dernière séance du séminaire aura le plaisr d'accueillir Alexandre Billon (Lille 3) et Marie Guillot (M.I.T., Boston), qui donneront la conférence suivante:

Could subjective access to one's thoughts be a matter of self-reference ?

Recent years have witnessed the development of theories involving a self-referential structure in different areas of the philosophy of mind and language, among which the philosophy of consciousness, the analysis of the Cartesian cogito, and the study of first-personal utterances and thoughts. In all these fields, what justifies the hypothesis that the parsing of the content at issue must bring to the fore a self-referential mechanism is the explanatory role such a structure is believed to play, as regards a number of salient epistemic properties (e.g. consciousness, immunity to error through misidentification, a priori certainty) characteristic of the grasp a subject has of the said content. The aim of this talk will be to challenge this widespread line of argument, by arguing that the only possible way to interpret the postulated self-reflexive structures if they are to have any explanatory fecundity has this untoward consequence that they should be circular, in a way that would be incompatible with the very epistemic features at issue.


La séance aura lieu de 13H à 15H en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Venez nombreux !

lundi 9 juin 2008

Une controverse indienne

Ce mercredi 11 juin à 13h en salle 104 de la maison de la recherche, je - Marie-Hélène Gorisse (Lille 3) - vous parlerai des

Problèmes de référence lors d’un changement de perspective :

logiciens jaïns vs grammairiens pâninéens

Dans l’exposition de leur ‘théorie des points de vue’ (naya-vâda), les jaïnas critiquent la prétention à l’universalité des thèses des autres écoles de pensée indiennes, dont celles des grammairiens et des théoriciens du langage de la tradition pâninéenne.

En utilisant l’ouvrage de Prabhâcandra du 9e siècle de notre ère, le prameya-kamala-mârtanda, ou ‘ce qui éclaire le fonctionnement des objets de la connaissance justifiée’, nous développerons celle de leurs critiques qui porte sur la question de la référence lors d’un changement de perspective et, plus précisément, sur le problème suivant :

La référence des expressions qui incluent un aspect temporel peut se faire à partir d’une perspective autre que celle du contexte d’assertion

A partir de là, la critique jaïn est la suivante : si la grammaire de Pânini force l’interprétation en donnant des règles qui établissent laquelle de ces perspectives il faut choisir, alors les grammairiens sont incapables d’épuiser tout le contenu de signification d’une expression (qui, selon la théorie jaïne, est par nature pluriel) et doivent en être conscients.

Les arguments que nous rencontrerons seront très proches de ceux avancés dans la discussion de Kripke sur le problème de la désignation dans les contextes intentionnels.

...à mercredi !

vendredi 30 mai 2008

Séance du 4 juin

Le mercredi 4 juin, Aude Popek (Lille 3) interviendra sur le thème suivant:

Les théories médiévales de la référence

Le concept de suppositio est un concept fondamental dans la sémantique médiévale. Pour de nombreux philosophes et historiens, cette théorie a été la contrepartie médiévale de la théorie de la référence. Pour d'autres, il s'agissait plutôt de la rapprocher des théories de la signification.

La référence (suppositio) d'un terme désigne habituellement, pour les logiciens médiévaux, la propriété d'un terme seulement en tant qu'il est dans un context propositionnel. Ainsi, un même terme peut référer de manière différente à différents objets dans différents contexts propositionnels, ou même référer à un objet dans une proposition et à rien dans une autre. Nous présenterons ici cette théorie de manière générale et en particulier telle qu'elle se présente chez Guillaume d'Ockham et Walter Burley.


La séance aura lieu de 13H à 15H en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Venez nombreux !


vendredi 9 mai 2008

La référence et les mathématiques grecques

Le séminaire 'Référence' est en belle forme : nous nous retrouverons à nouveau mercredi prochain, 14 mai, de 13h à 15h en salle 019 de la Maison de la Recherche (et avec du café!), pour l'intervention de Fabio Acerbi (Lille 3) qui nous parlera des


"Formes de référence dans les mathématiques grecques"

La preuve d’une proposition mathématique se fonde soit sur des résultats acquis, soit sur des passages établis à l’intérieur de la même preuve. Le style mathématique grec antique avait développé un système très sophistiqué de structures anaphoriques, qui agissaient à plusieurs niveaux grammaticaux et syntaxiques. L’exposé en donnera une vue panoramique, en prenant comme base des théorèmes des Éléments d’Euclide. Les structures présentées seront :
1) Les formes des renvois explicites à des propositions précédentes.
2) Les structures anaphoriques qui agissent à l’intérieur d’une démonstration; signification et usage de l'article comme unité linguistique anaphorique “de courte portée” fondamentale.
3) La présence ou absence de déictiques, notamment des pronoms démonstratifs.
4) La signification et l’usage des lettres pour désigner des objets mathématiques. On essayera de clarifier le mode de référence au diagramme qui en découle.
5) La signification et l’usage des numéraux ordinaux comme variables, à comparer avec la pratique stoïcienne d’emploi des numéraux ordinaux comme abbréviations.
6) La structure conditionnelle ou déclarative des énoncés. Ces formes sont capables d’exprimer la généralité mathématique sans qu’il faille introduire des quantificateurs; on comparera ces structures avec les conditionnels indéfinis stoïciens.

...à mercredi !

mardi 6 mai 2008

Séance du 7 mai: Gabriel Sandu

Mercredi 7 mai, Gabriel Sandu (IHPST, Paris 1-CNRS) interviendra sur le thème suivant:

Hintikka on rigid designators and quantification in modal contexts

La séance aura lieu de 13H à 15H, en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Venez nombreux !

jeudi 24 avril 2008

Reference to non-existent objects

Francesco Berto, de l'IHPST et de l'Université de Venice-Ca’Foscari, présentera ce mercredi 30 avril :

Close Encounters (with Meinongnianism) of the Third Kind : How to Refer to Nonexistent Objects

It is a manifest fact of the vernacular that we can refer to, and quantify on, nonexistent objects, such as hobbits, golden mountains, and winged horses. Meinong’s original object theory provided a simple account of this fact, based upon the assumption that any description refers to some object – as captured by the naïve Abstraction Principle for objects:
(AP) For any condition y on (expressible) properties, some object satisfies y
However, as the (in)famous Russell-Quine story goes, this led to unacceptable consequences, such as the admission of objects satisfying “the round-square cupola of Berkeley College”, or “the existent golden mountain”. Two main kinds of neo-Meinongian theories have been elaborated to rehabilitate nonexistents, and both require restrictions to the (AP):
(1) the nuclear/extranuclear strategy, subscribed to by Parsons, Jacquette, Routley, et al., introduces a fundamental division between two kinds of properties, and restricts the property domain for (AP) to the nuclear ones;
(2) the dual copula strategy, due to Mally, Zalta, Rapaport, et al., postulates an ambiguity in the ordinary copula (the “is” of encoding, the “is” of exemplifying), and has (AP) hold for the encoding of properties.
Following some recent hints by Graham Priest, I aim at proposing a Third Kind of Meinongianism, in which the (AP), suitably qualified, can hold unrestrictedly for all properties and with no need of copula ambiguity. For this purpose, I will need a modal semantics with so-called non-normal or impossible worlds (roughly: worlds where the laws of logic are different).
In this talk I present some features of the theory, and discuss a difficulty in providing objects of reference for descriptions that include world-pointers, that is, explicit or implicit world-indexical terms such as “at w”. I grant that the presence of world-pointers requires some limitation of the (AP), and show that such a restriction provides useful insights into the modal metaphysics underlying the theory.


...rendez-vous de 13H à 15H en salle 019 de la Maison de la Recherche !

mardi 15 avril 2008

Séance du 23 avril: changement de salle

Attention !

La séance du 23 avril qui devait initialement avoir lieu en salle 019 de la Maison de la Recherche se déroulera exceptionnellement en salle 104 de la Maison de la Recherche, toujours de 13H à 15H.

lundi 14 avril 2008

Séance du 23 avril

Le mercredi 23 avril, nous aurons le plaisr d'écouter Aranzazu San Gines Ruiz (IHPST, Paris) qui interviendra sur le thème suivant:

Epsilon-termes, objets arbitraires et pronoms anaphoriques

Au début des années 20, Hilbert et ses collaborateurs introduisirent ce que l’on a appelé des « epsilon-termes » afin de trouver une définition explicite aux quantificateurs existentiel et universel. Aujourd'hui, ces termes connaissent un intérêt renouvelé. L'une des causes en est les conséquences bénéfiques qu’ils semblent entraîner quand ils sont appliqués dans le domaine du langage naturel. C’est ce cas qui nous intéressera en particulier. On verra comment on peut définir un langage de premier ordre avec des « epsilon-termes », et on motivera leur usage à travers quelques exemples. Ensuite, on s'intéressera à la théorie des objets arbitraires développée par K. Fine (1985), et dans ce contexte, on fera une comparaison entre les « epsilon-termes » et les objets arbitraires. Pour finir, on exposera certaines vertus que peut présenter un traitement formel du langage naturel qui emploie ce genre d’objet. En ce sens, on se concentrera essentiellement sur le cas particulier des pronoms anaphoriques.

Cette séance aura lieu de 13H à 15H en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Venez nombreux !

lundi 17 mars 2008

Séance du 26 mars : Francis Corblin

Le mercredi 26 mars, Francis Corblin (Paris IV, Institut Jean Nicod) interviendra sur le thème suivant:

Pronoms et révisions

Comment analyser les pronoms et les indéfinis de telle sorte que leur rôle dans les énoncés de révision tels que (1) , signalés à l'attention par Strawson (1952), se trouve légitimé ?

(1) A. Un homme a sauté du pont.

B. Il n'a pas sauté, on l'a poussé.

La présentation établit que l'anaphore est un ingrédient nécessaire de ce type d'enchaînement discursif, et que ce fonctionnement anaphorique ne peut pas être capté par les théories classiques (Evans 1980, Kamp 1981), quel que soit le mécanisme de révision qu'on leur adjoigne. Pour traiter de ces cas, on propose une extension de la notion de référence mentionnelle utilisée dans Corblin (2007) pour rendre compte des fonctionnements pronominaux marginalisés par les théories classiques comme les pay-cheque sentences, ou l'anaphore à des segments d'idiome.
L'idée centrale est que la forme anaphorique répète non un référent, mais une mention. On propose une définition de la notion de mention indéfinie et de l'anaphore comme répétition d'une mention dans le cadre d'une extension de la DRT. Cette extension consiste, pour l'essentiel à indexer les référents de discours aux mentions linguistiques qui les introduisent.
Cette proposition semble couvrir une partie des intuitions formulées en terme de "Speaker's reference" par Kripke (1997) . On examine quelques-unes de ses conséquences, notamment en ce qui concerne la différence entre la notion de vérité (dénotationnelle) , et la notion dialogique de correction, laquelle implique fidélité à l'individu associé par le locuteur à une mention et indépendamment des propriétés qu'il lui assigne, peut-être à tort, dans l'énoncé.

Pour le cadre de la présentation, on peut se reporter à :
Corblin, F. (2007) "Pronoms et mentions", BSLP, .CII, fsc. 1, 285-323, disponible ici.

Cette séance aura lieu de 13H à 15H, en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Venez nombreux !

vendredi 14 mars 2008

Séance annulée

Pour raisons de santé, la séance de Claudio Majolino 'Référence et intentionnalité: Meinong vs. les meinongiens' du lundi 17 mars est annulée.
La prochaine séance de ce séminaire se tiendra le mercredi 26 mars avec une intervention de Francis Corblin sur le thème 'Pronoms et révision'.
Plus de précisions sur cette intervention très prochainement!

Référence et intentionnalité: Meinong vs. les meinongiens

Ce lundi 17 mars, de 13h à 15h, en salle 019 de la maison de la recherche, est prévue une intervention de Claudio Majolino (Lille 3) sur le thème suivant :

Référence et intentionnalité: Meinong vs. les meinongiens

En 1972 Gilbert Ryle pouvait affirmer : “let us frankly concede from thestart that Gegenstandstheorie itself is dead, buried and not going to beresurrected”. C'était à l'époque où, démoli par Russel et achevé parQuine, Meinong semblait condenser tous les maux ontologiques qui découlentd’une mauvaise théorie de la référence. La situation semble radicalementchangée aujourd’hui où un nombre de plus en plus important de philosophesse réclament de Meinong. D'où les quatre questions suivantes:
1) Pourquoi ce retour de la théorie de l'objet?
2) Quels sont les aspects de la "théorie de l’objet" et de la logique quien découle (celle élaborée par Mally) qui sont repris aujourd’hui ?
3) Quels aménagements a-t-elle subi pour être adaptée à un cadre logique(post-frégéen) qui n'était pas le sien ?
4) Et, pour finir, qu’est-ce que même les interprètes les plus bienveillants
ont dû refuser de Meinong ?

mercredi 5 mars 2008

Séance du 12 mars: Identité, Identification, Référence

Mercredi 12 mars, Emmanuel Genot (Lille 3) interviendra sur le thème suivant:

Identité, Identification, Référence

Kripke a introduit un "puzzle" portant sur l'attribution de croyances à un agent rationnel, impliquant des désignateurs rigides:
Pierre, qui est Français, pense que "Londres est jolie". En visite dans un quartier délabré, et ignorant que la ville qu'il entend appeler "London" est la même que Londres, Pierre forme la croyance que "London est laide".
Les croyances de Pierre sont contradictoires, Londres et London étant, d'après Kripke, "nécessairement" co-référentiels.
Lewis a proposé un diagnostic, qui préfigure les sémantiques bi-dimensionnelles, en introduisant une évaluation qui tient compte des alternatives épistémiques de l'agent (où le désignateur 'métaphysiquement' rigide n'est pas 'épistémiquement' rigide).
Toutefois, l'analyse de Lewis est compatible avec une approche pragmatique et unidimensionnelle. Les croyances de l'agent sont évaluées par rapport à un cadre de référence formé des croyances d'autres agents. Cela suppose que les agents évaluateurs partagent des modes d'identification, qui peuvent être représentés par des fonctions de choix d'un certain type.
Bien qu'une solution soit proposée au puzzle de Kripke, il s'agit plutôt de montrer comment développer systématiquement les propositions partiellement développées par Hintikka et Sandu dans leur critique de la New Theory of Reference, dont les sémantiques bidimensionnelles sont une évolution.

Cette séance aura lieu de 13H à 15H, en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Venez nombreux !



jeudi 21 février 2008

Séance du 27 février : l'identité intentionnelle

Mercredi 27 février, Justine Jacot (Lille 3) fera une intervention sur le thème suivant :

Identité intentionnelle : le point de vue sémantique

Le phénomène d'identité intentionnelle a été défini par P. Geach dans le cadre de phrases du langage naturel telles que : « Jean croit que quelqu'un s'est introduit dans l'appartement. Marie pense qu'il a volé des bijoux. » Dans ce fragment de discours, deux attitudes propositionnelles différentes sont attribuées à deux personnes différentes, mais portent sur le même individu, ce que signale la reprise anaphorique. En d'autres termes, ces phrases semblent affirmer l'identité d'une entité à travers les pensées de différentes personnes, que cet individu existe ou non.
Le problème qui se pose alors est la possibilité de rendre compte correctement de la reprise anaphorique, sachant qu'une analyse en termes de variables est impossible puisqu'une quantification de premier ordre nous contraindrait à admettre l'existence effective de l'individu en question. D'autre part, la présence de deux attitudes propositionnelles ne suppose pas une dépendance entre les contextes modaux : nul besoin que Marie ait des croyances à propos des croyances de Jean pour que ces phrases aient la signification requise.
Après une exposition des questions liées à la quantification sur les termes indéfinis et de celles liées à la subordination modale, je montrerai qu'une solution à ce type de reprise anaphorique peut s'effectuer dans un langage permettant d'exprimer les dépendances et indépendances des quantificateurs et des opérateurs modaux.

Cette séance aura lieu de 13H à 15H, en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Venez nombreux !

jeudi 14 février 2008

La référence et les mathématiques grecques

A nouveau : à vos agendas !
Le 14 mai, de 13 à 15h, Fabio Acerbi (Lille 3) nous parlera des

"Formes de référence dans les mathématiques grecques"
Il abordera les arguments suivants:
1) Mode de référence à la figure et généralité mathématique
2) Présence ou absence de déictiques dans les preuves
3) Modalités de renvoi dans une preuve à d'autres parties de la même preuve ou à d'autres théorèmes
Le site de STL étant ponctuellement sans mise à jour, restez à l'écoute, rencontrons-nous ici : des informations plus précises sont en route ; et d'autres interventions s'annoncent !

lundi 4 février 2008

Séance du 13 février : changement de salle

L'intervention de Friederike Moltmann aura lieu dans la salle des colloques de la Maison de la Recherche, toujours de 16H à 18H.

vendredi 1 février 2008

Séance du 13 février : Friederike Moltmann

Le mercredi 13 février, Friederike Moltmann (IHPST, Paris) donnera une conférence sur le thème suivant:

Reference to tropes

A number of philosophers, both present and past, have argued in favor of tropes, an ontological category of particularized properties, or concrete manifestations of properties. The examples of tropes discussed are generally referents of nominalizations with adjectives such as 'John's happiness' or Socrates' wisdom'. In this talk I show that such nominalizations cannot in general refer to tropes as standardly conceived, but require considerable modifications and refinements of trope theory.

ATTENTION ! Exceptionnellement, cette séance aura lieu de 16H à 18H, en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur les tropes, vous pouvez consulter l'article suivant: Friederike Moltmann, "Properties and Kind of Tropes: New Linguistic Facts and Old Philosophical Insights", Mind, 123.1, 2004, p. 1-41.

Allez faire également un tour sur le site de sa Chaire d'excellence, Ontological Structure and Semantic Structure, dont le lien se trouve dans la liste à droite, il comporte un certain nombre d'articles en rapport avec ce thème.

Bonne lecture, et venez nombreux à la conférence !


jeudi 24 janvier 2008

Séance du 30 janvier : changement d'horaire

ATTENTION ! Sortez vos agendas.

L'intervention d'Ahti Pietarinen le mercredi 30 janvier aura lieu non pas de 13H à 15H, mais de 14H à 16H, toujours en salle 019 de la Maison de la Recherche.

lundi 14 janvier 2008

Séance du 30 janvier: Ahti Pietarinen

Le mercredi 30 janvier, le Pr Ahti Pietarinen (Université d'Helsinki) fera une intervention sur le thème suivant:
Game-Theoretic Models of Linguistic Contexts

I will argue that the application of game theory in studying the semantics/pragmatics of language delineates three classes of linguistic contexts.
A-contexts are correlates of chance moves and incomplete information. B-contexts are correlates of the information encoded in the histories of plays. C-contexts are correlates of exogenous and environmental parameters used in game theory. Semantic/pragmatic phenomena instantiate one or more of these classes. All of them are in operation in anaphoric phenomena, for instance. I will sketch an argument for the completeness of the set of these three classes of context.

La séance aura lieu de 13H à 15H, en salle 019 de la Maison de la Recherche.

Venez nombreux !

dimanche 13 janvier 2008

Référence et fiction en psychanalyse (2)

Bonjour à tous, et bonne année !
Deux fois ne sont pas coutume, la séance de Julio Guillen sur les problèmes liés aux notions de référence et de fiction en psychanalyse de ce jeudi 10 janvier est annulée et reprogrammée au jeudi 31 janvier, même salle, mêmes heures, savoir 10h, salle 019 de la Maison de la Recherche.
Pour ne pas vous laisser sur votre faim, voici le résumé de l'intervention et quelques références à croquer :

Référence et fiction en psychanalyse

Nous proposons une réflexion autour du texte de Freud La dénégation écrit en 1925 , accompagné d'un commentaire de 1954 de Jean Hyppolite. Nous aborderons trois problématiques qui sont liées dans les développements freudiens : la construction de l'objet - ou des objets? - existant dans le monde -réalité- , l'espace psychique ou de la pensée dans un sens large, et le refoulement comme condition dynamique de leur production. Nous reviendrons brièvement sur la description du fonctionnement de l'appareil psychique de "L'interprétation des rêves" (et notamment le chapitre VII) afin d'introduire le concept freudien de "réalité psychique".

Au sujet de Lacan, l'idée sera simplement d'illustrer sans trop entrer dans les détails, deux façons différentes qu'il a eu d'aborder les liens entre réel, imaginaire et symbolique au tout début et à la fin de son enseignement. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les séminaires I et XXIII de cet auteur (dont vous pouvez d'ores et déjà vous procurer les photocopies dans le bureau de Shahid).