La sémantique des mondes possibles de Kripke (Naming and Necessity), sur laquelle se fonde habituellement la logique modale, mène à des énigmes apparemment insolubles.
L’enjeu est de dépasser cette sémantique en introduisant l’opérateur lambda dans la logique modale de premier ordre. On verra comment cet opérateur permet de désambiguïser les énoncés modaux contenant un nom propre selon les traditionnelles lectures de re et de dicto. A partir de là, on disposera d’un outil formel pour considérer les noms propres comme des constantes non rigides.
Bien que l’on accepte différents types de modalités, le point consistera essentiellement à montrer - désambiguïsation des énoncés à l’appui - que la distinction des modalités proposée par Kripke n’est pas satisfaisante. Grâce à l’augmentation de la force expressive du langage pour la logique modal par l’introduction de l’opérateur lambda, on mettra en évidence le caractère fallacieux de ce soi-disant exemple d’énoncé a priori contingent de Kripke.
Enfin, on verra dans quelle mesure cette approche ouvre une voie pour une explication uniforme du comportement des désignateurs dans les contextes intentionnels en général.
Et c'est toujours de 13H à 15H, en salle 019 de la Maison de la Recherche.
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